Tiger Woods avait
l’air d’un condamné à mort
André
Rousseau sur le trottoir
22 février
2010
Tiger Woods avait l’air d’un condamné à mort quand il a fait son mea-culpa devant ses proches et des millions de téléspectateurs.
Qu’on le croie sincère ou pas, on peut s’imaginer qu’il a vécu un véritable calvaire en s’excusant sur la place publique pour un comportement qu’il a qualifié d’égoïste et d’irresponsable.
Après avoir
atteint une telle notoriété sur la scène internationale et s’être bâti une
image presque parfaite, il doit aujourd’hui
piler sur son orgueil et afficher une âme repentante
devant la caméra. Ce n’est pas une
mince tâche, même pour le
premier milliardaire du sport.
Ils sont nombreux
à croire que Woods ne réussira pas à se défaire de sa dépendance sexuelle
ou à sauver son mariage avec la belle Elin. Mais est-ce qu’on
s’en fout ?
Moi, je dis que
c’est une question de vie privée et que ça
ne nous regarde pas. Point à la ligne.
Ce que fait Tiger dans la chambre à coucher, peu importe
où et avec qui, ce n’est pas de nos oignons. S’il fallait
fouiller dans les placards
de tous les athlètes, on y trouverait de jolis squelettes. Même chose pour les journalistes, les avocats, les policiers et les curés !
Tout ce
qu’il faut souhaiter, maintenant, c’est que Tiger réussisse à mettre de l’ordre dans sa
vie privée et à relancer sa carrière. Aussi
bien pour lui que pour les autres joueurs de la PGA qui ont largement profité de son statut de super-vedette.
Tiger possède
une grande force de caractère et un talent unique pour frapper
la petite balle blanche. Je souhaite
personnellement qu’il se présente à Augusta au début d’avril
et qu’il nous en mette plein la vue.
Pour ce
qui est de sa vie privée, il semble
qu’il devra s’armer de patience et de bonne volonté.