RDC – USA
: une nouvelle ère de coopération
EDITORIAL
Par
Le Potentiel
Fin de la visite
de Mme Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine, en République démocratique du Congo. Visite intense de 48 heures marquée par des questions liées au renforcement de la coopération bilatérale, tant dans le domaine
économique, politique,
social que militaire. Dans ce
dernier secteur, les Etats-Unis
ont réitéré leur détermination à contribuer à
la formation d’une armée républicaine de manière à stabiliser la situation à l’Est de la RDC.
Mais ces
entretiens fructueux ont été émaillés
des échanges de vues qui concourent à l’instauration
d’un Etat fort
et crédible. Il s’agit
particulièrement des points liés
à la lutte contre la corruption, au respect des droits
de l’homme ainsi qu’à l’émergence de la bonne gouvernance.
Des points qui ont
déjà été évoqués au plan
interne par le président de la République
lorsqu’il faisait allusion
aux « 5 fléaux » qui rongent
la société congolaise. En y
revenant sur ces points
avec les autorités congolaises,
la secrétaire d’Etat n’a fait que rappeler
les principes chers aux Etats-Unis pour un Etat puissant.
Le point positif de cette visite est ce constat
fait par les observateurs de voir
les Etats-Unis réaffirmer leur volonté d’être un partenaire « de l’espoir » de la République démocratique du Congo.
Un partenaire prêt à aider la République
démocratique du Congo
à écrire une nouvelle page de l’histoire du peuple congolais.
Un tel
engagement ne peut que susciter de l’intérêt auprès des décideurs congolais pour sortir des vieux sentiers et regarder vers l’avenir avec de grands défis à
relever. Il leur revient de saisir cette circonstance
pour redynamiser la coopération
bilatérale et multilatérale,
sans pour autant négliger
les « partenaires traditionnels
».
Il est vrai qu’entre la République démocratique du Congo
et les Etats-Unis, il s’agit d’une vieille
histoire, fertile en rebondissements. Mais qu’aujourd’hui s’ouvre de nombreuses opportunités pour redynamiser cette coopération et permettre à la RDC de retrouver
« ses vieux réflexes » de manière à mieux assumer son rôle de leadership dans la région, on ne peut
que s’attendre à une attitude pragmatique. Les Etats-Unis sont une grande
puissance. Il n’est pas mauvais de composer avec les « nations fortes ». Entretenir une coopération responsable aux immenses opportunités fructueuses, signifierait ouvrir une nouvelle ère de rapports entre la RDC et les Etats-Unis.