USA:
décidément, tout fout le
Klan!
Aux
États-Unis, malgré le temps
qui coule, l'actualité a toujours un petit côté racial, à l'ancienne.
Aux
États-Unis, malgré le temps
qui coule, l’actualité a toujours un petit côté racial, à l’ancienne ; souvent, c’est très discret,
et l’Européen n’a pas la
loupe suffisante pour observer. Mais
en ce moment, alors que nous sommes sous le règne d’Obama
1er, ça dégomme sévère !
Après
le retour des bonnes vieilles
brigades du KKK, voilà que deux événements
« comico-raciaux » font le buzz quasi simultanément.
Commençons par le plus gluant,
le plus salace : où l’on retrouve Frazier Glenn
Miller, dont nous parlions récemment sur Boulevard Voltaire.
L’ex-Grand Dragon – son titre
au KKK – crache encore le feu visiblement. Car après avoir flingué à tout va dans un centre communautaire juif, voilà que ce
bon Frazier fait encore la « une » des tabloïds et autres chaînes d’info 24 sur 24. Le lascar aurait été pris la main dans le sac, si l’on ose dire, l’an passé, avec un prostitué
noir… travesti. Le tout « en fâcheuse
position » dit la presse
locale, à l’arrière d’une voiture. Toujours vert à 73 berges le papy ! Et peu conventionnel
pour un homme d’ordre prônant la morale et la suprématie
blanche… Un peu comme si Hitler avait été surpris dans
un bordel juif à écouter du jazz. Ou comme si on découvrait
le sulfureux passé de charcutier
halal d’Haineric Caron.
L’autre info croustillante,
c’est le coup de fil passé
par Donald Sterling, propriétaire des Los Angeles
Clippers, NBA, à sa petite amie,
une jeune bombasse latino. L’effrontée avait publié une photo d’elle avec le légendaire joueur noir Magic Johnson sur Instagram. Sterling n’a pas vraiment apprécié : « Ça m’ennuie beaucoup que tu veuilles
afficher le fait que tu fraies avec des noirs. Tu es obligée
de le faire ? » La jeune femme répond
: « Tu es lié à des noirs » en soulignant qu’elle aussi est
de sang mêlé…. « Je ne suis
pas toi, et tu n’es pas moi » reprend le boss des Clippers, une
équipe en grande partie afro-américaine, comme toute bonne
franchise de basket-ball US. « Tu es
sensée être une délicieuse femme blanche ou une délicieuse
femme hispanique » assène l’homme d’affaires. On se croirait dans un épisode cynique d’House of cards ou de Revenge !
La
suite des propos diffusés sont
sidérants : « Je veux que tu les aimes,
mais en privé. Toute ta vie, tous
les jours tu peux être avec eux. (…) Tu peux
coucher avec eux, tu peux les inviter, tu peux faire ce
que tu veux.
Tout ce que je te demande, c’est
de ne pas en faire la publicité. Et de ne pas les amener à mes matches. »
Ces deux «
affaires » prouvent s’il en
était besoin l’incroyable hypocrisie d’une société américaine
prétendument « post-raciale
» ou « color blind » ainsi que Bush fils la nommait. Entre le mensonge des racistes blancs qui font tout le
contraire de ce que leur idéologie vante depuis toujours
et les membres de l’élite
qui, en privé, balancent
les pires insanités, on se
rend compte que le vernis multiculturel est bien mince… Et en France me direz-vous ? À votre avis…